Bionic Commando
Genre :
Action sur problématique de fond neurologique
Editeur : Capcom
Année de sortie : 1987
Support : Arcade, NES, Game Boy et ordis préhistoriques
Bionic Commando est une fable médicale qui traite des soins alternatifs technologiques disponibles dans le fioutcheur pour lutter contre le handicap neurologique. Le pitch est jubilatoire : un soldat atteint de la maladie de Parkinson tuné dans le Monster Garage du coin, part en mission pour le gouvernement pour éradiquer Adolf Hitler , qui a été ressuscité par la science pour la gratuité du geste. Le soft met en lumière un mal qui toucherait 1 à 2 pour milles personnes dans le monde. En effet, vous incarnez un soldat mi-homme et mi-machine atteint de ce trouble qui pourtant, ne frappe habituellement que la population vieillissante. Même si Radd Spencer est équipé d'un super bras mécanique, il ne peut exécuter deux actions simultanément comme tirer et faire usage de sa prothèse, ou encore tout simplement sauter. Ces procédés requièrent malheureusement trop de ressources de la part du cerveau, qui demeure quoiqu'on en dise, le siège de commandement essentiel du corps. De là va commencer une lutte d'une violence inouïe et de tous les instants contre le handicap moteur et neurologique, sans parler de l'hostilité naturelle des milices fascistes du fioutcheur.
Spencer se livre à un Téléthon anxiogène, se balançant de structures en structures tel un cyber-Tarzan à la force de son bras mécanique, semant la désolation autour de lui en découvrant une seconde fonctionnalité de sa prothèse : balourder des pruneaux mortels à la chaine. Après avoir fait voler en éclat les chaines aliénantes du syndrome de Parkinson et un Adolf au top de sa forme physique en prime, notre héros doit décamper le plus vite possible de la base ennemie, piégée au pétard mammouth. Suspendu à un hélicoptère flottant de manière erratique à plusieurs centaines de mètres de haut au-dessus des décombres fumants, Radd jète un dernier regard au sol avant d'improviser un haïku dans la langue de Shakespeare, sous le coup de l'émotion : "We are returning Now". Finalement, le soft de Capcom confirme le caractère indétrônable d'Adolf Hitler au firmament du top 10 des plus grands méchants de tous les temps, surclassant aisément Franco, Saddam Hussein, Staline ou encore le très illettré Ceaucescu. Sa moralité rabelaisienne étant que science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Enfin je crois.
Dans le rôle d'Adolf Hitler : Arnorld Schwartzenegger avec une moustache rectangulaire.